Quelques exemples de réalisations dans la Région Grand Est (Bas-Rhin, Haut-Rhin, Vosges) ...

Aménagement d’une dépendance avec au menu :

• réfection de la couverture et isolation des rampants de toiture
• remplacement de toutes les menuiseries extérieures
• bardage mélèze des murs avec isolation en fibre de bois

Un pare-pluie HPV (hautement perméable à la vapeur d’eau) est disposé sous les tuiles pour éviter toute infiltration ultérieure

2 couches croisées de laine de bois sont disposées (entre chevrons et sous chevrons).

Les ponts thermiques sont ainsi neutralisés

la seconde couche de laine de bois, juste sous l’ossature métallique

Des cavités spéciales avec protection sont créées pour y faire passer les câbles qui serviront à l’éclairage ultérieur par LED

On voit bien ici la réservation pour l’insertion de l’éclairage. Aucun risque de surchauffe ni de contact avec la laine de bois.

Une grande baie vitrée est prévue – il s’agit d’un triple vitrage bois avec un capotage alu pour la protection contre les intempéries

Le résultat final avec un passage de lumière optimal

Les murs sont doublés par l’extérieur avec une laine de bois entre montants, et recouverts d’un bardage mélèze

L’isolation des ébrasements des menuiseries extérieures est particulièrement soignée pour éviter tout pont thermique

On voit bien ici le doublage du mur par l’extérieur, avec l’ossature bois et la lame d’air avant le bardage extérieur

La sous-face de la terrasse est également « habillée » de lames mélèze, conférant à l’ensemble une harmonie certaine

La seconde couche de fibre de bois est rigide et spécialement traitée pare-pluie

Le chantier enfin en cours de finition

Maison de village située dans le haut de la Vallée de la Bruche en Alsace sur le massif vosgien, dans son (mauvais) état existant… avant les travaux de rénovation

Murs composés de moellons de grès, épaisseur 50 cm. A noter la présence de fissures par endroits.

Le choix de l’isolant s’est porté vers la laine de roche, isolant minéral fibreux qui préserve la respirabilité des parois (perméance à la vapeur d’eau).

Pose en cours de l’isolation extérieure. Les panneaux sont collés puis chevillés.

Les tableaux des fenêtres sont isolés pour limiter le pont thermique à cet endroit. C’est un point très important qui est malheureusement souvent négligé dans les chantiers d’isolation.

Des plots spéciaux prévus pour l’accroche ultérieure de gonds de volets battants sont insérés dans l’isolation. Ils sont en matière composite très compacte et permettent une accroche solide et dépourvue de ponts thermiques d’éléments extérieurs.

Fin du chantier d’ITE. Travaux terminés et crépis minéral réalisé…

La résistance thermique validée par l’étude thermique est d’environ 4 m².K/W

Préparation des murs d’une ancienne maison alsacienne en moellons de grès destinés à l’isolation par l’intérieur : création d’une ossature, ici en bois

L’isolant (ici en fibre de bois) est insérée dans l’ossature. Les panneaux doivent être parfaitement découpés pour assurer une isolation sans ponts thermiques.

Un voile d’étanchéité à l’air avec une fonction frein-vapeur est disposé sur la paroi isolée. Ces travaux doivent être réalisés très soigneusement pour éviter tout risque de condensation dans l’isolant. Une trame métallique spéciale est ensuite fixée sur la surface isolée. Cette trame servira de support au plâtre projeté.

Le plâtrier projette le plâtre liquide sur la trame métallique.

Le plâtre est lissé à la règle pour une finition impeccable !

Le plâtre projeté présente des avantages évidents : il assure l’étanchéité à l’air de l’ouvrage tout en laissant respirer les murs. Il permet par ailleurs de rattraper des défauts d’aplomb des parois verticales et s’avère nettement plus solide qu’une finition habituelle en plaque de plâtre cartonnée. Le rendu est vraiment superbe !

Les combles perdus, que les propriétaires ont décidé d’aménager pour réaliser un espace de vie supplémentaire

La couverture en tuiles mécaniques sera remplacée. On en profite pour réaliser de nouvelles ouvertures permettant d’apporter de la lumière dans la future pièce de vie.

Isolation de la toiture en 2 couches de fibre de bois posées à l’extérieur des chevrons (méthode sarking). L’intérêt de la fibre de bois, outre son aspect écologique, est d’apporter un déphasage thermique important, améliorant ainsi le confort d’été des combles aménagés.

Percement des nouvelles ouvertures destinées à accueillir des fenêtres de toiture. La lumière, c’est la vie !

Réalisation d’une étanchéité à l’air des travaux d’isolation intérieurs. Cette phase nécessite une attention toute particulière, sinon les résultats espérés ne seront pas au rendez-vous…

Les nouvelles ouvertures ont été créées. Les poutres sont laissées apparentes et le chantier est en cours de finition. Un nouvel espace de vie se dessine pour les heureux propriétaires !

Vue prise depuis l’extérieur. Il s’agit d’une maison isolée par l’intérieur : les ponts thermiques dus à la dalle intermédiaire et aux murs de refends se distingue nettement. A noter également la piètre qualité des fenêtres…

Vue prise en intérieur, dans une partie mansardée sous toiture. L’isolation a été visiblement très mal réalisée, d’où l’apparition de nombreux points froids (ici en bleu), avec les risques de condensation et de moisissures attenants. A noter le différentiel de température enregistré : dans une ambiance à 23°C, les points froids ressortent à 11°C, atteignant à coup sûr le point de rosée.

Vue extérieure d’une maison d’architecte, malheureusement truffée de ponts thermiques. De nombreux désordres sont constatés, avec des moisissures à certains endroits dans l’habitation.

Vue extérieure d’un pas de porte. On note clairement les fuites de chaleur dus à un défaut d’isolation de la dalle et à une mauvaise qualité de la porte.

Vue extérieure d’un pavillon. On note la dalle du plancher haut des combles perdus qui agit comme une ailette de refroidissement de l’habitation en évacuant massivement la chaleur !

Maison basse consommation située dans le Val de Villé en Alsace, équipée de solaire thermique pour eau chaude sanitaire et de photovoltaïque pour revente au réseau électrique.

Capteurs photovoltaïque destinés à de l’auto-consommation électrique. En route vers l’autonomie énergétique !

Chaufferie aux granulés de bois et ballon tampon

Chaufferie aux granulés de bois avec soutien chauffage solaire

Capteurs solaires thermiques destinés à la production de l’eau chaude sanitaire et au soutien chauffage, dans un beau pavillon situé dans le Haut-Rhin en Alsace

Schéma de principe d’une chaufferie combinant le chauffage aux granulés de bois et le solaire thermique sur un petit collectif de 3 appartements. Le ballon tampon d’une capacité de 1.100 L devient centrale de chaleur : les capteurs solaires tubulaires sous vide (capteurs thermiques) l’alimentent en priorité en stockant les calories gratuites dans l’eau du ballon et en cas d’insuffisance, c’est la chaudière à granulés qui prend le relais. A noter que l’ECS (eau chaude sanitaire) est produite par un échangeur à plaques de façon instantanée (aucun stockage), avec un rendement et une hygiène accrus.

Installation solaire thermique équipée de capteurs tubulaires sous vide, à haute performance, pour production d’eau chaude sanitaire et soutien chauffage. Dès les beaux jours, les excédents d’énergie solaire gratuite permettent de réchauffer la piscine.

Charpente bois avant isolation

Isolation des rampants avec une fibre de bois semi-rigide, disposée entre les chevrons

Murs en parpaing avant isolation

Isolation des murs avec un complexe constitué d’une 1ère couche d’isolant semi-rigide (contre le mur) et d’une seconde couche d’isolant rigide en fibre de bois. La perspirance des parois est ainsi assurée tout en assurant un confort maximum.

Les panneaux sont chevillés à la maçonnerie

Résultat final avant l’habillage intérieur des parois.

Confort d’été et d’hiver sont assurés. Nul besoin de climatisation !

Hygrométrie parfaite avec une action régulante de la fibre de bois

 

Immeuble avant travaux

Il s’agit d’un bâtiment collectif du début des années 80′, abritant un local commercial au rez-de-chaussée et 4 logements locatifs d’environ 65 à 90 m².

Un Audit énergétique a d’abord été réalisé pour faire un état des lieux précis, et envisager les travaux de rénovation pour le transformer en bâtiment basse consommation.

L’ensemble est en état acceptable mais l’immeuble souffre d’une faible isolation : le confort est spartiate avec un ressenti de froid en hiver et la surchauffe dès les beaux jours ; le chauffage et l’eau chaude sanitaire sont assurés par des chaudières gaz condensation ou/et des radiateurs électriques.

Classement énergétique initial : E

Rénovation complète de la couverture, avec isolation en fibre de bois entre et sur chevrons (sarking).

La charpente a été renforcée et l’étanchéité à l’air a été traitée avec une membrane frein-vapeur adaptée.

La ventilation des logements a été prise en compte pour assurer à la fois qualité de l’air et confort. On aperçoit sur la photo une gaine rigide de la ventilation dont les calories seront récupérées sur l’air extrait pour augmenter l’efficacité énergétique de la pompe à chaleur.

 

Du fait de la nouvelle isolation, la résistance thermique de la nouvelle toiture atteint un R > 9 m².K/W

La chaleur en hiver sera conservée et le confort d’été est également assuré !

Les murs ont été isolés par l’extérieur au moyen de panneaux en laine de roche rigide d’épaisseur 160 mm, garantissant la respirabilité des façades et une résistance thermique de 4,5 m².K/W.

Les principaux atouts de la laine de roche en façade sont :

• une ouverture à la diffusion de vapeur d’eau
• une très bonne tenue dans le temps
• une excellente isolation acoustique, en plus du thermique
• totalement ignifuge et coupe-feu, au contraire du polystyrène

Toutes les fenêtres du bâtiment ont été remplacées par du double vitrage à isolation renforcée, avec des caissons de volets roulants intégrés (monoblocs). Une attention particulière a été apportée au traitement des ponts thermiques avec des rupteurs entre les caissons de volets roulants et la maçonnerie, ainsi qu’une épaisseur d’isolant rapportée sur les ébrasements de fenêtres.

Les manoeuvres des volets roulants s’effectuent via des cellules solaires et ont donc évité de faire intervenir l’électricien.

La photo ci-contre présente le coin supérieur de la fenêtre avec le caisson noyé dans l’isolant, l’enduit posé ; on distingue également un bout de câble de la commande du volet roulant en attente de raccordement à la cellule photovoltaïque.

De nouvelles tablettes de fenêtres en résine, solides et isolantes, ont été posées.

La dalle basse donnant sur un local non chauffé (entrepôt) a été isolée par chevillage de panneaux en laine de roche rigide d’épaisseur 140 mm avec un R de 4 m².K/W

Le chauffage et la production d’eau chaude sanitaire sont assurés par des PAC air/eau (pompes à chaleur) individuelles à très haute performance énergétique. Ces PAC monoblocs assurent également le renouvellement d’air (VMC) et la récupération des calories sur l’air extrait pour augmenter la performance (le fameux « COP ») de l’ensemble.

Les émetteurs de chauffage sont des radiateurs basse température.

Grâce à tous ces travaux de rénovation énergétique, le bâtiment est aujourd’hui classé B ; on s’attend à une diminution des coûts énergétiques d’un facteur de 3 à 4 ! Les gaz à effet de serre (GES) devraient être divisés par 5.

 

Cette rénovation performante est aussi due à l’implication des entreprises et au volontarisme du maitre d’ouvrage qui a choisi d’investir dans la qualité avec une vision à long terme. Les prix de l’énergie ne cesseront d’augmenter donc il est important qu’ils soient le plus faibles possibles, quelle qu’en soit la nature !

Vue du bâtiment rénové

 

Après réalisation d’une étude de dimensionnement et de faisabilité économique, ReSys AlterEco a réalisé une mission d’assistance à maîtrise d’ouvrage de la Laiterie du Climont pour la réalisation d’une installation photovoltaïque en auto-consommation.

Ce sont plus de 400 modules de 400 Wc pour une puissance totale d’installation de près de 170 kWc.

 

 

 

3 pans de toiture avec des orientations et des inclinaisons différentes permettent d’optimiser le taux de couverture de production d’énergie verte sur la totalité de la journée

 

 

Du fait de consommations électriques importantes, le site ne sera jamais en surproduction électrique par rapport à ses besoins, hormis peut-être les jours non travaillés.

 

 

La production photovoltaïque est estimée à environ 160.000 kWh par an.

La quasi-totalité de la production photovoltaïque est consommée sur site, couvrant environ 30% des besoins de la laiterie.

Grâce à cette installation, la Laiterie du Climont a accès à une électricité verte, décarbonée, dont le coût de revient est de 6 c€/kWh contre 13 à 16 c€/kWh de l’électricité soutirée au réseau EDF.

L’amortissement est inférieur à 10 ans, pour une durée de vie de l’installation estimée à env. 30 ans.